Détente

Bonsoir à tous et toutes,

Je vous pose une question pour tester vos connaissances sur les OVNI. Elle est assez difficile, même avec la recherche google. Je pense que personne ne va savoir. Mais cela vaut la peine de la poser parce que la réponse est amusante. Tout le monde connaît la rencontre de Marius Dewilde en 1954 à Quarouble. Chacun a pu la lire au moins 50 fois. Elle est archi-connue. Mais saviez-vous que Marius Dewilde a une une deuxième rencontre à ce même endroit avec une soucoupe, pas toujours relatée par les ufologues écrivains ? Mais voici ma question:

Saviez-vous aussi que Marius Dewilde avait un fils âgé de 7 ans au moment de la rencontre avec les extra-terrestres. Ma question est: Quel était le prénom de ce garçon ?

Bien cordialement,
Serge

Bonjour Serge

Je sais que son chien s'appelait Kiki, je sais que la seconde fois les ET ont pris une poule qui s'est laissée faire en se tassant à terre au lieu de fuire, mais le prénom de son fils alors là c'est la colle, laisse moi chercher un peu.

Bien cordialement

Bonjour à tous,

Pour trouver le prénom du fils de Marius Dewilde, je vous donne le droit de vous aider de Google, mais cela va vous être difficile. Avec Google, je l'ai trouvé en tapant justement ce prénom. Cela prouve donc que c'est trouvable.

Je vous donnerai la réponse ce soir. Entre temps, il faut que je retrouve le livre dans lequel j'ai fait cette découverte importante pour moi.

PS: Il y a un indice dans ce message.

Bien cordialement,
Serge

Rebonjour à tout le monde,

Personne n'ayant encore trouvé le prénom du fils DEWILDE, je vous donne un indice. Il figue en filigrane dans ce message. On pourrait même dire, un très gros filigrane. C'est bizarre, mais je pense que personne ne trouvera. Pourtant, vous serez étonnés lorsque je vous donnerai la réponse.

J'ai trouvé ces vidéos sur Marius DEWILDE :
http://video.google.fr/videosearch?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&channel=s&hl=fr&source=hp&q=marius+dewilde
C'est assez rare, non, des films sur les OVNI aussi anciens ?

Bien cordialement,
Serge

Salut Serge

Je n'ai pas eu assez de temps pour chercher alors à tout hasard je vais dire César ou Olive.

Bien cordialement

Bonsoir Romain,

Ah! Ah! Tu avais trouvé le nom du chien, très utile n'est-ce pas ! Quelles connaissances !
Le nom du chien, en effet était bien Kiki.
Extrait de http://www.ufologie.net/1954/10oct1954quaroublef.htm

Citation :

L'auteur indique reproduire le récit que lui a fait Marius Dewilde, qui indique que le dimanche 10 octobre 1954, à 11:30, par beau temps, il déjeune dans la cuisine tandis que son fils Serge, âgé de trois ans et demi, joue à l'extérieur près de la palissade, et que sa femme et son locataire sont absents et que son chien Kiki gambade dans les bois.

Bien cordialement,
KIki

Bonsoir la compagnie,

Pas cool, Serge, j'ai trouvé grace à ton indice, mais tu ne m'as pas laissé le temps de publier! En déroulant, j'ai vu que tu avais déjà donné la réponse.

Désolé, mais je viens seulement de rentrer.

Bien cordialement,

Bonsoir à toutes et à tous,

J'avais un peu oublié le chapitre "détente". Au fil de mes lectures, je viens de trouver un passage sur un site Internet que je vous propose d'identifier. A quel événement bien connu de nous tous se rapporte ce passage ? Pour ce cas, il est interdit de se servir d'un moteur de recherche :

Citation :

Ceux qui avaient des transistors (et des piles en charge) se sont mis à écouter les nouvelles pour les partager avec tout un chacun. On faisait calmement la queue devant les cabines téléphoniques, les restaurants, les cafés.

Si quelques êtres humains se comportèrent en capitalistes, il y eut bien plus de capitalistes qui se comportèrent en êtres humains.

Une jeune fille déclara à un reporter : « On devrait faire ça plus souvent. Tout le monde devient bien plus sympa. On est une grande communauté, chacun a le temps de s’arrêter et de causer. »

Un journal parla « d’un esprit de camaraderie et de gaieté, né dans la crise » et l’opinion générale fut : que « les gens révélèrent le Meilleur d’eux-mêmes ».

Evidemment, dans notre type de société, « les gens » ne peuvent donner que le pire d’eux-mêmes. C’est pourquoi l’absence de cette société (rappelons-nous que l’Etat avait quasiment disparu) permit à tous et toutes d’agir simplement en êtres libres.

C'est facile, non ? Envoyez-moi vos réponses par message personnel pour permettre à tous de jouer.

Si quelqu'un voulait m'imiter, cela me permettrait de jouer aussi. Ne croyez pas que cela soit facile de poser ce genre d'énigme. Il faut que tout le monde connaisse l'événement, il faut qu'il y ait juste assez de détails qui caractérisent cet événement, mais aussi qu'il y ait des pièges pour créer des fausses pistes.

Bien cordialement,
Serge

Bravo à Leia , qui a été la première à avoir trouvé.
Romain est en train de chercher, car finalement ce n'est pas facile du tout, car il n'y a qu'un élément caractéristique. Alors bravo encore à Leia.

Désolé Serge, je t'ai envoyé ma réponse et je n'en vois pas d'autres.

Bien cordialement

PS : Toujours rien trouvé je donne ma langue au chat, ou alors un indice pour voir

Bonsoir Romain,

Tu n'as pas besoin de moi pour trouver la réponse. Il te suffit de copier n'importe quelle partie de phrase, par exemple :

Citation :

Si quelques êtres humains se comportèrent en capitalistes, il y eut bien plus de capitalistes qui se comportèrent en êtres humains.

et tu auras tout de suite la réponse.

Bien cordialement,
Serge

Ok Serge, ce n'est pas comme ça que je connaissais la panne électrique de New York, mais au travers du livre "Disparition mystérieuses" de Patrice Gaston.



Bien cordialement

Bonsoir Romain,

Moi non plus, je ne connaissais pas ces témoignages. Pour en trouver davantage, il faudrait, je pense, chercher dans les journaux de l'époque. S'il y a eu une panique après le film de fiction d'Orson Wells, et pas après une véritable panne d'électricité, on peut en déduire qu'il n'y aurait pas de panique en cas de contact extra-terrestre, la fiction faisant plus peur que la réalité ? Je pose la question.

Bien cordialement,
Serge

Re Serge

Un site Argentin plutôt complet qui devrait te plaire, les histoires y sont pour certaines assez incroyables

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=es&u=http://misteriosenlaweb.blogspot.com/2009/12/el-roswell-argentino-boliviano.html&ei=5h0gS8LUI4yX4gbXkazrCg&sa=X&oi=translate&ct=result&resnum=1&ved=0CAgQ7gEwAA&prev=/search%3Fq%3DMisterios%2Ben%2Bla%2BWeb:%2BEl%2BRoswell%2BArgentino%2B-%2BBoliviano%26hl%3Dfr%26sa%3DG

Bien cordialement

Bonjour à tous et à toutes,

Partant du projet Serpo et des réponses que Romain vient de faire à Anubis sur les doutes qui l'assaillent sur ce qu'il faut croire et ne pas croire, ainsi que la possibilité pour n'importe qui d'inventer une histoire extraordinaire, je vous propose, peu avant le passage du célèbre Père qui va descendre du ciel ce 24 décembre avec des jouets par milliers, d''inventer une histoire dont la base serait que ce personnage serait un extra-terrestre. J'ai bien dit "serait", parce que, bien sûr, comme toutes les histoires d'OVNI, on n'est jamais sûr de rien.

Sujet du devoir:
Le Père Noël aurait vraiment existé à des époques très anciennes, distribuant vraiment des jouets aux enfants dans les cheminées, mais le phénomène se serait terminé pour une raison ou pour une autre. Il serait resté dans les mémoires des enfants et les parents seraient maintenant obligés de continuer les livraisons.

Et si c'était vrai ? Le 5 novembre 1990, des milliers de témoins n'ont-ils pas vu des arbres de Noël défiler dans le ciel et des triangles avec des lumières multicolores ?

Etant l'organisateur de ce concours littéraire, je vous laisse jusqu'à samedi 20h pour déposer ici votre texte. Nous élirons à nous tous le meilleur récit.

Bien cordialement,
Serge

Reporte la réponse à dimanche soir au moins, parce qu'avec les fêtes et les vacances ça me parait difficile

Bonsoir Romain,

C'est d'accord, ta demande de report de la date limite de dépôt des récits semble justifiée. Je rappelle que dans mon précédent message j'ai proposé que chacun écrive une histoire sur le thème du Père Noël dont on supposerait qu'il pourrait être d'origine extra-terrestre.

N'hésitez pas à composer un récit de plusieurs pages. Personnellement, je me vois bien aller jusqu'à trois pages ou plus. J'ai déjà trouvé quelques idées.

Donc Dimanche 27. L'idéal serait que tout le monde envoie son récit presqu'en même temps et aux alentours de 20h.

Amusez-vous bien.

Serge

Bon, j'ai commencé et vous donne déjà le titre : "le rêve de XY"

A +

ASTRID

suppression doublon

Bonjour tout le monde

N'étant pas chez moi pour les fêtes, j'ai squatté un ordi sur place pour ce message, mais je ne peux pas travailler. j'espère néanmoins pouvoir écrire quelque chose pour dimanche soir.

Hic heu salut

Bonsoir les addictés aux OVNI,

Je n'ai encore rien écrit. Je n'ai pas l'inspiration. Je sèche comme au lycée devant un devoir de français (j'étais très bon en 4e mais nul en Terminale). J'attends la dernière minute pour m'y mettre, comme les mauvais élèves.

Bien cordialement,
Serge

Voici ma 1ère partie :

]LE REVE DE XY

De tous temps, l’être humain a cru au Père Noël, et se le figure avec une grande barbe blanche, un costume rouge bordé de fourrure immaculée, de grosses bottes et surtout un traineau tiré par de magnifiques rennes tout heureux de faire leurs livraisons.
Et si Papa Noël était chauve, très mince, avec de grands yeux obliques, noirs, scrutant l’immensité galactique…


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Le tableau de bord se met à cliqueter, les voyants s’allument.
Astéroïde en approche, donc danger…
XY, du haut de ses deux mètres, en a l’habitude. Dans ce coin de la Galaxie, tous ces événements sont prévisibles et ne posent aucun problème, le détecteur d’anomalies fera son travail.
XY pense et se demande si, quelque part dans cette immensité, une planète pourrait abriter la seule chose qu’il n’a jamais vu, « la neige ».Son ami, Z, lui en a parlé et, à travers ses paroles, XY s’est mis à imaginer et son apparence, sa composition et surtout, son utilité.
Là, le mystère est total.
Astéroïde détruit, tout va bien et XY décide de commencer ses recherches.
Son HAL ‘ordinateur de bord’ se met en fonction et fouille, analyse, et au bout que quelques secondes, lui indique un point précis.
Avisant la distance, tout en prévenant son QG, décision est prise. De toute façon, ayant obtenu une période de repos après avoir effectué une récente mission, XY obtient sans problème son autorisation et prend la direction de cette planète inconnue, dénommée TERRE.
La translation devrait être rapide et il va enfin pouvoir contempler ce dont il rêve., « voir la neige ».


La suite Mardi car demain et Lundi très prise.

A +

ASTRID

Bonsoir à tous,

Voici donc mon récit inventé. Je précise bien "inventé" pour ceux qui prendraient le forum en route. C'est le lendemain de Noël, et si on ment bien aux enfants, pourquoi ne continuerait-on pas à mentir au adultes.

Ce récit n'est pas très fignolé. Cela m'a pris 45 minutes. C'est sûr , il y a des invraisemblances que votre perspicacité va évidemment trouver, mais c'est justement une caractéristiques des phénomènes OVNI.

Citation :

Un OVNI en bois est aperçu à Menneçon sur Tarches.

Un morceau de bois aurait été récupéré le 24 décembre dernier à la suite d'un atterrissage d'OVNI et serait conservé à la base de Ovnispace.
Le bois dont il est constitué a été analysé par les deux chercheurs Romain P.... et Serge M......et il s'est révélé qu'aucun arbre sur Terre ne possède ces propriétés. On ne comprend pas la présence de ce morceau de bois trouvé sur la route.
Le témoin qui habite à Menneçon sur Tarches, un village de 132 habitants, a déclaré que le 25 décembre vers 1h du matin, alors qu'il était en train de fermer ses volets, soudain, sans qu'il comprenne pourquoi, son regard a été attiré par un objet en mouvement dans le ciel. Il était de forme oblongue, de couleur gris-rose. Le poing tendu à bout de bras ne le recouvrait pas entièrement. Son altitude devait être d'environ 1000m. La vitesse du cigare était celle d'un petit avion de tourisme. Soudain, le cigare prit lentement une position à 45° et un objet se détacha de ce qu'on appelle maintenant le vaisseau-mère . Jean-François C..... 48ans, le témoin qui désire garder l'anonymat, décrit cet objet comme une suite de rectangles dont le premier était animé de divers mouvements désordonnés. Le témoin n'a remarqué aucuns hublots. L'ensemble descendit à une vitesse vertigineuse en décrivant une spirale en forme de cône dont la base serait située au niveau du sol, dont le diamètre s'agrandissait en descendant. Il prit contact avec le sol à environ 150m sur la route D129 qui va de Chamouney sur Blothe à Villemoiret sur Vanne.

Le témoin décrit qu'il vit alors comme une suite de wagonnets qui paraissaient glisser au-dessus de la route sans la toucher. Les virages de la route et les arbres qui bordaient la route ne permirent pas au témoin d'apercevoir la totalité du déplacement de ce qu'on peut maintenant appeler un OVNI, et celui-ci disparut tout de suite après avoir effectuer quelques ricochets au niveau des cheminées de chacune des maisons. Les enquêteurs n'ont trouvé aucunes traces au sol, à part quelques matières éjectées par le premier rectangle, semble-t-il. Il commençait à neiger et il est tout à fait surprenant qu'un véhicule en bois, un traineau peut-être, ait été utilisé alors que la couche de neige était vraiment insignifiante. Pourtant, le bois qui a été retrouvé et dont l'analyse ADN a révélé qu'aucun arbre sur Terre ne possède ces propriétés, montre bien qu'il s'agissait d'un véhicule en bois. En fait, il s'agirait bien du premier OVNI fait de bois, mais sa composition paraît tout de même très originale. Les premières analyses montrent des propriétés du bois sans en avoir la composition. Le laboratoire qui a effectué les analyses a trouvé que le bois récupéré au sol par les enquêteurs possède 0,023 % de guimauve et 0,054 % de roudoudou.
Le témoin désire garder l'anonymat, car Malika, sa fille de 23ans nous a dit qu'elle était sûre qu'il s'agissait du Père Noël car la description que lui en a faite son papa correspond exactement à ce qu'on lui a enseigné sur la question dans sa classe à l'école de Chamoison sur Blothe lorsqu'elle était en 3ere année de maternelle (Mat- Sup), et son père serait obligé d'accepter de reconnaître la réalité de l'existence du Père Noël. Nous pensons que pour ce père, comme pour tous les pères du Monde, cette révélation risquerait d'entraîner des troubles sociaux dans les écoles, rendant difficile la rentrée scolaire en janvier 2010, discussions sans fin par les enfants sur ce qu'il est bon de dire ou non aux parents et aux enseignants.

Vous pouvez voir tous les détails sur ce témoignage sur www.guiroudoudoo.com

Voilà mon histoire, chers addictés. Je vais maintenant lire les vôtres, car bien sûr, je ne les ai pas encore lues, pour ne pas être influencé.

Bien cordialement,
Serge

Bonsoir la compagnie,

Je remercie Romain pour la publication de mon texte. Le voici corrigé de la petite coquille qui s'y est glissée.

Bien cordialement,

* * *


LA TEMPETE DE NEIGE FAISAIT RAGE


Le capitaine ASEOGIA n’en croyait pas ses yeux. « Zoome, zoome sur la position U2… ».

TOM qui dormait affalé sur le pupitre, sursauta. Il fit le dos rond, pour que OEMI le caresse. N’étais-ce pas une lueur, certes pâle, qui apparaissait de manière furtive sur le scope ? Elle scintillait, là, juste en dessous de la tache de café que le second assistant avait laissé après son quart, malgré les recommandations d’usage de ne pas manger, ni boire pendant le service? ASEOGIA grommela contre le jeune, à qui il se promit de donner une bonne correction. Nerveusement, il frotta le reste de café séché avec le talon de la main.

« OEMI, zoome je te dis et active le scanner… il ne faut surtout pas perdre ce signal. Depuis le temps qu’on le cherche, ce n’est pas le moment de faillir… »

ASEOGIA disposait d’une fenêtre de tir extrêmement serrée. Le solstice d’hiver était la période propice à une observation visuelle. C’était le seul moment où le transfert hyper spatial était possible pendant 72 heures, via le feuillet jumeau, à coût énergétique zéro. Et de l’énergie, il n’en avait pas à revendre, vu les coupes sombres votées par le consortium et appliquées à son programme de recherches. Mais ASEOGIA était tenace, et revenait depuis des décennies avec la maigre lueur d’espoir de voir un jour un signal sur ce vieux scope, remis en service pour l’occasion.

« Tiens, un second signal puis un troisième… Zoome, encore… on distingue une forme, ce n’est pas croyable. Analyse l’image, veux-tu ? Quoi, trois petits, ce n’est pas possible… Ils ont survécu et se sont même reproduits. Là, il versa une larme qui glissa lentement le long de sa barbe blanche. Ca a marché, OEMI, ça a marché… Nous avons réussi. Tes arrières petits enfants pourront être fiers de toi. »

Il s’approcha de l’armoire à friandises. Au passage, il décrocha sa grande pelisse rouge un peu fripée et l’enfila sur sa combinaison. « OEMI, il faudra penser à réviser cette climatisation, depuis le temps que je te le demande… Je sais, je suis stupide de l’utiliser, mais que veux-tu, elle me rappelle le bon vieux temps ». Décidemment, ces jeunes, on ne peut vraiment pas compter sur eux.

C’est un coin du vaisseau qu’il ne visitait jamais, histoire de ne pas aggraver son diabète. Il devait résister à la tentation, coûte que coûte. Un pancréas de 250 ans, il faut le ménager, même si l’injection hebdomadaire trans abdominale était devenue une routine.

Il tenta d’entrouvrir la porte de l’armoire, celle-ci résista un peu et finit par céder. Dedans, il vit des sacs de gourmandises, rangés sur deux étagères. Il attrapa, sans le regarder, le sachet qui se présentait juste à la hauteur de sa main gauche. « Un évènement de cette importance mérite bien de faire un écart dans mon régime » pensa ASEOGIA avec malice.

Soudain, il eut comme un flash et des souvenirs lointains remontèrent à la surface. Avec la main droite, il fouilla dans l’angle droit du réduit et y trouva le sac de kevlar. Il imitait à la perfection le jute. Son petit fils l’avait déposé tout au fond, un jour de révision de l’aéronef. « Tiens pappy, c’est un cadeau que tu offriras aux petits des hommes, si ton expérience réussit. » ASEOGIA se souvenait que le gamin y avait rangé quelques objets, trouvés au fond de la boutique désaffectée d’un antiquaire, et dont il s’était finalement peu servi : une lame en bois qui n’avait pas réussi à remplacer son sabre laser, il n’avait d’ailleurs pas su quoi faire de cette dernière ; un cube multicolore dont on pouvait pivoter les faces, une sphère ronde faite d’une étrange matière lisse striée et au sujet de laquelle il avait lu qu’en des temps reculés, les enfants comme lui la poussaient du pied. Quelle stupide idée de se servir de ses pieds alors qu’il suffisait de mouvoir les objets par la pensée. Enfin, un drôle d’objet métallique d’un bleu profond qui tenait dans une main, qui avait quatre petites roues faites d’une matière noire, molle et dont il cherchait encore aujourd’hui à comprendre l’usage. « Cela me débarrassera », s’était dit le bambin, en poussant un soupir. ASEOGIA songea avec tendresse que le gamin avait bien grandi et était devenu un brillant scientifique, qui avait suivi fidèlement les traces de son grand-père.

ASEOGIA tirait sur le sac pour en revoir le contenu, quand il eut une idée. La tentation était trop forte. « OEMI, active le générateur MHD en circuit libre pendant trois minutes, s’il te plait ». L’assistant esquissa un sourire. En appuyant sur le levier, il désactiverait aussitôt le plasma de protection de l’aéronef et activerait l’amplificateur autonome photonique,

Alors que OEMI s’exécutait, TOM eut un soubresaut qui fit sonner sa clochette. Il rêvait à une partie de chasse dont il sortait grandement victorieux, récompensé par un trophée des plus comestibles. Cette cabriole contraria le mouvement de OEMI qui appuya malencontreusement sur les commandes voisines du générateur de dématérialisation et de l’enregistreur opto acoustique. « Sacrée bestiole », grommela-t-il, tentant d’interrompre le processus d’inversion de particules. Hélas, c’était trop tard. ASEOGIA disparaissait de sa vue, les deux sacs à la main.

OEMI devait attendre que le processus de matérialisation s’achève dans le nouvel espace temps, avant de prétendre l’inverser. Il fulminait de rage contre le félin, qu’il repoussa d’un mouvement de la main. TOM le fixait de ses gros yeux verts interrogatifs. OEMI n’osait imaginer la colère d’ASEOGIA à son retour et cherchait en vain des arguments pour excuser son geste. Après tout, n’était-ce pas le capitaine qui avait insisté pour que TOM fasse partie du voyage ?

ASEOGIA fut parcouru d’un grand frisson. Il passa le sac de jute dans sa main gauche et bascula la capuche de son manteau sur ses cheveux blancs. Quelle idée d’avoir choisi cette planète inhospitalière, nommée Terre, pour mener à bien son expérience ?

La tempête de neige faisait rage. Il distinguait avec beaucoup de mal ces trois enfants qui jouaient à attraper les petits flocons blancs, en sautillant. Soudain, les yeux levés au ciel, ils semblèrent pétrifiés. Une clochette tinta et des milliers de lumières multicolores illuminèrent le « sapin » vert sombre qui flottait au dessus d’eux. Dans la grotte, quelques adultes s’affairaient autour du feu, à même le sol, loin de soupçonner un instant les instants magiques que vivaient les petits.

ASEOGIA eut juste le temps de lâcher les deux sacs, alors qu’il réapparaissait déjà devant un OEMI, visiblement soulagé.